L’autisme est un handicap mental faisant partie des troubles envahissants du développement ou TED. Débutant avant l’âge de 3 ans, il se particularise par un développement anormal de l’enfant, notamment au niveau communicationnel, relationnel et social. Voici quelques conseils pratiques pour traiter cette maladie.
Que faire en cas d’autisme ?
En général, il n’existe aucun traitement permettant de guérir l’autisme. Pourtant, certaines prises en charge peuvent répondre aux problèmes et aux difficultés des enfants atteints de cette maladie. Lorsque le diagnostic est précoce, c’est-à-dire avant l’âge de 3 ans, l’accompagnement s’avèrera efficace pour réduire l’évolution de la maladie. La prise en charge se base souvent sur trois grands axes adaptés en fonction des troubles. En premier lieu se trouve l’axe éducatif ayant pour objectif de stimuler l’autonomie. En deuxième lieu, il y a l’axe pédagogique qui privilégie les apprentissages. Et enfin l’axe thérapeutique qui sert à améliorer la santé mentale et physique. À noter que cet accompagnement personnalisé s’effectue chaque jour et doit progresser au cours de la vie de l’autiste en fonction de ses capacités. Même à l’âge adulte, on pourra corriger certains signes de la maladie. Il est donc judicieux de combiner plusieurs modalités de prise en charge lors du traitement de l’autisme.
Les principes du traitement de l’autisme
Une prise en charge précoce permet à l’enfant d’améliorer ses capacités à interagir avec son entourage et d’acquérir de l’autonomie. En effet, l’enfant bénéficie de soins éducatifs qui l’aident à développer pratiquement son langage, ses compétences sensorielles, cognitives et motrices. De plus, il pourra gérer son attitude et ses émotions. Dès les premiers signes, les mesures éducatives appliquent des méthodes cognitives et comportementales telles que la méthode ABA ou « analyse du comportement appliquée ». Celle-ci garantit l’apprentissage dans un cadre structuré pour que l’autiste puisse gérer ses comportements perturbateurs et s’intégrer à la société. Elle stimule ainsi l’autonomie, l’indépendance et la liberté d’action. Il y a également la méthode TEACCH ou « éducation structurée ». Il s’agit d’un programme fondé sur la communication servant à arranger l’environnement à l’autiste aussi bien sur le plan physique que social. Pour le PECS, un programme d’éducation par l’image, celui-ci est dédié aux autistes non verbaux.
La psychothérapie pour traiter l’autisme
Pour gérer les effets de l’autisme, on peut recourir à la psychothérapie qui se base sur des approches comportementales. Ce traitement permet de favoriser le contrôle du comportement et des émotions. De plus, il améliorer les relations de l’autiste avec le monde et l’entourage. Dans la province de Hainaut en Belgique, par exemple, on peut rejoindre un psychologue à Châtelet pour demander le déroulement de ce type de traitement. Le processus psychothérapeutique est caractérisé par une thérapie personnalisée et convenable à chaque autiste. Lors du traitement, le thérapeute le motive à s’exprimer verbalement en appuyant ses efforts de langage et en tolérant ses troubles du comportement. Ce cadre thérapeutique stimule le travail de verbalisation de l’autiste et l’expression de ses émotions. Il s’agit donc d’un outil disponible qui complète les autres mesures éducatives et pédagogiques pour réduire les signes de la maladie.