
Se présentant comme une des séquelles négatives du calcul rénal, la colique néphrétique se traduit par une douleur intense qui se ressent dans la région lombaire. Insupportable dans la plupart des cas, ce phénomène requiert des traitements médicaux pour apaiser le mal-être. Bien qu’elle soit reliée directement à l’obstruction des voies urinaires, elle ne peut être soignée que si la maladie source est maîtrisée.
Les coliques néphrétiques prennent place lorsque le niveau des particules solides dans les reins commence à être important. Ces dernières bouchent les canaux d’évacuation de l’appareil urinaire et provoquent ce que l’on appelle lithiase urinaire ou urolithiase. De cette manière, le patient va avoir une certaine difficulté à uriner et ressentira une douleur aiguë. Quelles en sont les principales causes de cette maladie ? Comment peut-on s’en prémunir ?
À quels facteurs se rapporte la colique néphrétique ?
La crise colique est principalement due à la lithiase urinaire qui n’est autre que la présence de petits composés solides de taille variable dans l’appareil urinaire. Ces derniers vont ralentir le passage de l’urine provoquant ainsi une douleur insupportable. La colique néphrétique apparait après l’hyperpression produite par l’accumulation d’urine. Par contre, d’autres causes peuvent également être à l’origine de la maladie. Elles se rapportent aux éléments suivants :
- Une inflammation de l’uretère : celle-ci peut être provoquée par la tuberculose ou l’irradiation,
- Des ganglions qui se forment autour des organes génitaux,
- Une sclérose à la suite de la dégradation substantielle des tissus,
- Un cancer des reins,
- Une tumeur pelvienne.
Quoi qu’il en soit, la formation des calculs s’avère être favorisée par d’autres phénomènes. Les infections urinaires aiguës, la déshydratation, la consommation d’une alimentation déséquilibrée et les malformations anatomiques du rein peuvent en être les causes. C’est pour dire que les symptômes coliques peuvent prendre plusieurs formes. Dans la mesure où les calculs rénaux sont de taille minuscule, l’organisme peut intervenir dans leur élimination. Cette action se poursuit pourtant par une présence de sang dans les urines.
Comment peut-on prévenir la colique néphrétique ?

Vu les causes qui sont à l’origine de la colique néphrétique, il n’y a pas de meilleure solution que de redéfinir son hygiène de vie en fonction des propos précédents. Mis à part les facteurs physiologiques, on peut très bien limiter la formation des calculs rénaux :
- En buvant une quantité suffisante d’eau chaque jour, soit environ 1,5 à 2 litres. Ici, le but est de diluer l’urine pour éviter la formation des particules solide,
- En adoptant une alimentation variée, équilibrée et moins calorique,
- En surveillant son état de santé,
- En traitant les maladies responsables de la formation des calculs urinaires
Si la crise colique n’est pas traitée à temps, elle peut engendrer des maladies encore plus graves à savoir l’insuffisance rénale. Arrivé à ce stade, le problème pourrait atteindre jusqu’à la circulation du sang pour fragiliser le métabolisme de base.
Par ailleurs, des approches complémentaires existent également comme traitement de la colique néphrétique. Ces dernières font référence à la phytothérapie et l’homéopathie. Avec ces méthodes naturelles, des spécialistes peuvent prendre en charge la situation d’un patient en fonction de la gravité de la complication.